Thaïlande, Comédie dramatique , Durée : 02h05min Année de production : 2002
Ong, une jeune Thaïlandaise, est tombée amoureuse de Min, un immigré clandestin birman. Elle paie Orn, une vieille femme, pour prendre soin de Min, pendant qu'elle cherche un endroit où ils pourront vivre leur bonheur.
Un après-midi, Min emmène Ong pique-niqué dans la jungle, où ils se sentent libres d'exprimer leur amour. Orn, de son côté, est également allée dans la jungle avec Tommy, l'homme qui travaille avec son mari. Une overdose de bonheur risquerait-elle d'avoir des effets secondaires ?
MON AVIS
Pour bien comprendre le sens et l’essence de "Blissfully Yours" je vous conseille de lire auparavant SECRETS DE TOURNAGE
Apichatpong Weerasethakul est souvent taxé d’être un réalisateur assez difficile d’accès alors qu’au contraire AMHA il est un de ceux le plus proche du cinéma/vie.
"Blissfully Yours" en est un exemple, on ne regarde pas le film :
ON est DANS le film.
Les plans séquences s’écoulent avec une telle facilité,
que l’on en oublie qu’il y à derrière une camera et une équipe de tournage.
que l’on en oublie qu’il y à derrière une camera et une équipe de tournage.
Apichatpong filme la Thaïlande de tous les jours, sans artifice,
une absence totale de musique si ce n’est que pour le générique de début à la 45° minute (sourire)
Des acteurs non professionnels, d’une grande sensibilité.
Il y à une foule de courtes images remplies de sens,
En exemple la scène dans la voiture avec le levier de vitesse qui laisse présagé la suite érotique (Je vous laisse deviner les autres)
Note:
Note:
"Blissfully Yours" à été censuré en Thaïlande,
Apichatpong ayant refusé la coupure de certaines scènes,
Scènes assez explicites qui même en Occident l’aurait certainement labélisé en X.
Pourtant elles sont très belles car elles démontrent que l’on peut faire voir les rapports entre 2 personnes et ce, sans tomber dans la vulgarité ou, le voyeurisme.
Le jury de Cannes ne s’y est pas trompé, il n’a pas primé un grand film,
Il a primé un film générateur d‘émotions
N’est ce pas le but premier du cinéma ?