Un film de Macoto Tezka, avec Tadanobu Asano, Miyako Koda, Reika Hashimoto et Masao Kusakari.
Le Japon, là où la Deuxième Guerre Mondiale ne s'est jamais terminée. Isawa, assistant de production chez Media Station, vit dans un taudis, entouré de prostituées, de hors-la-loi et de malfrats de toutes sortes. Les seuls êtres moraux qu'on y trouve sont Kogarachi, un excentrique, et sa femme Sayo, une faible d'esprit. Tandis que la nation voit venir sa fin, Isawa perd espoir et pense au suicide. Contrôlé par des militaires fascistes, Media Station est une Tour de Babel des temps modernes. Ginga, l'idole nationale, garantit à la chaîne ses 70% d'audience ; par conséquent, elle y est traitée comme une impératrice. Tout le monde est sous son contrôle, à l'exception d'Isawa qui, indifférent, refuse de se soumettre à la hiérarchie de la chaîne. Rongée par la haine et l'envie, Ginga se met à le tourmenter. Isawa est usé, fatigué. Un jour, il découvre Sayo cachée dans son placard. Touché par sa pureté, il la garde près de lui. Il trouve en elle l'amour et l'espoir. Mais une attaque aérienne vient tout dévaster par le feu. Isawa s'enfuit avec Sayo. Pour protéger son amour. Pour survivre. Pour vivre.
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Quel est la différence entre une pierre et un humain ?
La réponse dans ce chef d’œuvre: 2 heures et 20 minutes d’images et de plans séquences d’une perfection frôlant l’obsession, truffé de messages, je pense qu’il doit falloir plusieurs visionnages pour tout décoder.
A condition d’adhérer, un film qui reste dans la mémoire, un film que l’on est en droit aussi de ne pas aimer. Pour moi l’un des films que je reverrais régulièrement