mercredi 28 juillet 2010

L'Histoire du chameau qui pleure

Long-métrage mongol , allemand . Titre original : The Story of the Weeping Camel , Réalisé par Byambasuren Davaa, Luigi Falorni 

C'est l'été en Mongolie. Une famille de nomades aide les chamelles du troupeau à mettre bas. L'une d'elles y parvient difficilement.
Dès la naissance, elle se désintéresse de son bébé et lui refuse son lait. La tradition veut qu'on fasse venir un violoniste pour émouvoir la chamelle et la réconcilier avec son bébé chameau...
C'est à l'école de cinéma de Munich dans la section documentaire que les deux co-réalisateurs - la mongole Byambasuren Davaa et l'italien Luigi Falorni se sont rencontrés.

Les acteurs du film sont des nomades du désert de Gobi. Ils ont reproduit devant les caméras leurs gestes quotidiens.
Ainsi que le raconte Byambasuren Davaa , le rite décrit dans le film existe réellement.

 Voilà un film parabole : une famille vivant heureuse dans une situation matérielle proche du dénuement. Ils vivent dans un milieu hostile, une nature dont l'avarice n'est qu'apparente. Ces gens respectent la nature, ils sont soucieux les uns des autres et sont suffisamment humains pour s'émouvoir de la souffrance d'une mère et de son petit chameau. Ils accordent suffisamment de prix à toute forme de vie pour que le bien-être de ces 2 animaux devienne le centre de leur propre existence. Ils n'exploitent pas les ressources naturelles jusqu'à l'épuisement, ils prélèvent ce dont ils ont besoin pour vivre. Ils n'ont pas besoin d'internet, des jeux video et du téléphone car leur vie est remplie de bienveillance. Ils sont dans l'être et pas dans l'avoir. Le rituel musical montre que l'amour, la patience et la beauté sont les meilleures réponses à la souffrance plutôt que les psychotropes. La musique du film, c'est le chant de l'aube du monde. A voir, à méditer, à imiter. Avenoe /AlloCiné
MON AVIS
Aprés cette analyse, je ne rajouterais simplement que ce film me laisse 3 regrets:
Qu’il ne soit pas en VOSTFR
Qu’il ne dure pas plus longtemps
Qu’il soit classé sur certains sites dans la catégorie « film pour enfants » alors qu’il s’agit d’une œuvre majeure du patrimoine culturel mondial