Une femme bafouée se venge des hommes l'ayant martyrisée en les cuisinant dans des soupes de nouille.
Sujet et bande annonce pouvant heurter les personnes sensibles
La révélation horrifique du moment, c'est Meat Grinder, un premier film d'horreur thaïlandais où la vengeance est un plat qui se mange chaud
Son atout, c'est un style visuel esthétisant du jeune prodige thaïlandais qui témoigne d'une volonté d'expérimenter (une tendance au bleu, au rouge et au violet) et de se démarquer du tout-venant avec des astuces de montage et de mise en scène. Ce qui est assez surprenant dans son cas, c'est qu'il parvient à construire un univers mental déliquescent sans faciliter la tache au spectateur, en multipliant les métaphores filées, les flashbacks, les points de vue, les caractères. Ce n'est qu'à la fin de cette virée psycho qu'un coup de théâtre que l'on ne voyait plus venir confère une dimension poignante et désenchantée à tout ce qui a précédé. Source : EXCESSIF.COM (extraits)
Rien à ajouter à cette analyse pertinente si ce n’est que le cinéma Thaïlandais tire de plus en plus vers le haut depuis quelque temps déjà, s’il n’y avait pas le frein de la censure et de sujets tabou, il n’aurait rien à envié aux meilleures productions Coréennes ou, Japonaises.
Ah, j’oubliais :
Après ce film vous ne verrez plus le plat du jour d’un même œil dans les petits restaus (et même les grands)
