dimanche 25 décembre 2011

Dersou Ouzala (L'aigle de la Taïga)


Réalisateur Akira Kurosawa, d'après le livre homonyme de Vladimir Arseniev, publié en 1923.
Avec Maksim Mounzouk : Dersou Ouzala, Youri Solomine : Vladimir Arseniev
Japonais,Russe, drame,aventure 2heures 21, 1975

Ce film relate l'improbable mais très forte amitié entre un autochtone sibérien et un topographe russe, au début du xxe siècle. Il est tiré du récit autobiographique de l'officier-topographe Vladimir Arseniev, chargé par l'armée tsariste de faire le relevé de terres alors encore inexplorées dans la vallée de l'Oussouri, à la frontière chinoise. Au cours d'une expédition topographique durant l'été 1902, le jeune Arseniev rencontre Dersou Ouzala, un chasseur golde qui vit du commerce des peaux de zibelines et connaît la taïga comme sa poche. Sous l'impulsion d'Arseniev, le détachement de soldats finit par adopter le vieil homme aux yeux bridés, qui vit depuis des années dans la forêt depuis la mort de sa femme et son fils emportés par une épidémie de variole. Dersou devient le guide de l'expédition et se prend d'amitié pour Arseniev qu'il appelle respectueusement « Capitaine ». Lorsque tous deux s'égarent au crépuscule dans une toundra balayée par un blizzard, c'est Dersou, grâce à son ingéniosité, qui leur sauve la vie. L'expédition terminée, chacun doit partir de son côté.
Mais cinq ans plus tard, en 1907, alors qu'il dirige une nouvelle expédition topographique dans la taïga, Arseniev retrouve par hasard Dersou. Le vieil homme redevient son guide ; jusqu'au jour où il tire sur un tigre de Sibérie qui rôde autour de l'équipe. Dersou blesse l'animal sans le tuer, présage de malheur chez les Mongols. À compter de ce moment, Arseniev assiste impuissant à la transformation de son ami : celui-ci vieillit, sa vue baisse tellement qu'il ne peut plus chasser pour assurer sa survie ; le vieil homme en devient presque aigri. Il se résout finalement à accepter l'asile que lui offre Arseniev dans sa propre maison, auprès de sa femme et de son fils, à Khabarovsk.
Loin de la taïga, et malgré l'affection que lui porte la famille Arseniev, Dersou dépérit, ne supportant pas les règles de la vie citadine. Il implore alors le capitaine de le laisser repartir sur les lieux auxquels il est attaché. Arseniev accepte à contrecœur, et lui offre en cadeau d'adieu un très bon fusil lui appartenant. Quelque temps plus tard, l'officier est prévenu par un télégramme de la police que le cadavre d'un vieil homme a été retrouvé non loin de la voie ferrée du Transibérien, à vingtaine de kilomètres au sud de Khabarovsk, en possession de son adresse, et qu'il doit venir l'identifier avant qu'il soit enterré sur place. Le capitaine reconnaît alors le corps de Dersou qui a été probablement tué par un bandit, car le fusil a disparu. Lorsque Arseniev, revient au cours de l'année 1910 sur les lieux où son ami est enterré, la tombe a été détruite, les arbres coupés pour construire une ville : Korfovskaya
Source:Wikipedia

MON AVIS
Malgré une mise en scéne un peu desuete, certainement volontaire,
Dersou Ouzala est un film ecrasant de sagesse de l'homme face à la nature,
De l'homme confronté à l'amitié de non dit,

C'est un film que l'on regarde comme on lisait enfant, les livres de grands aventuriers.
Et je vous assure que les 2 heures 21 passent sans génerer de l'ennui.

Dersou Ouzala (Дерсу Узала) - Making of et, festival Moscou :