vendredi 30 juillet 2010

ikigami


 Le film Ikigami, est une adaptation live du manga de Motoro Mase, La sortie est prévue en France pour janvier 2010. Ce long-métrage réalisé par Tomoyuki Takimoto en 2008 fait suite au succès du manga original Ikigami, qui a dépassé le million d'exemplaires vendus au Japon et dont la publication en France a débuté en janvier 2009 chez Asuka.


Critique du Manga : Tous les horticulteurs vous le diront : pour faire repartir une plante qui s'étiole, il faut sacrifier quelques pousses. Dans Ikigami, au nom de la « prospérité nationale », ce principe est appliqué à tout un peuple. Lorsque les enfants d'une classe d'âge se font vacciner au moment d'entrer à l'école, certaines doses contiennent donc un micro-composant mortel qui s'activera une vingtaine d'années plus tard. Seule l'administration connaît l'identité de ces porteurs et la date de leur décès ; bonne fille, elle se charge de les prévenir vingt-quatre heures avant que leur courte existence n'arrive à son terme... Ce manga suit Fujimoto, un jeune fonctionnaire chargé de remettre le préavis de mort à chacun des « élus ». Enorme succès au Japon, l'oeuvre de Motorô Mase est également un objet de polémique, l'auteur laissant entendre que tout ce qu'il décrit pourrait fort bien se passer dans la société nippone contemporaine ! « Que feriez-vous si vous n'aviez plus qu'un jour à vivre ? » Si Ikigami fonctionne beaucoup sur ce ressort universel, son portrait en creux d'une société en voie de fascisation et l'évolution personnelle de son personnage principal (« une part essentielle de moi-même s'engourdit peu à peu. En un sens, on peut parler de progrès... ») lui donne une singulière profondeur de champ.

Le film mon avis : Une phrase le résume :" Evitez les pensées inutiles"

Le film est long 2 heures 13, il est lent, peu de musique, en apparence il se traîne en longueur mais, au mot FIN le metteur en scéne à atteint son objectif :
D’une histoire tirée par les cheveux, n'oublions pas qu'il s'agit d'un manga , il nous améne progressivement à un sentiment de malaise car pas très loin de certaines vérités au regard d’histoires réeles  plus ou moins recentes de genocide industriel.