samedi 12 mars 2011

ONCLE BOONMEE celui qui se souvient de ses vies antérieures (Boonmee Raluek Chat) Titre Original : Lung



Réalisateur : Apichatpong Weerasethakul Acteurs : Thanapat Saisaymar, Jenjira Pongpas, Sakda Kaewbuadee
Thaïlande, Drame / Onirique, 01h48, Date de sortie : 1 septembre 2010

Les apparitions magiques de sa femme défunte et de son fils disparu depuis des années confirment à Oncle Boonmee que sa fin est proche.
Dans son domaine apicole, entouré des siens, il se souvient alors de ses vies antérieures.
Accompagné de sa famille, il traverse la jungle jusqu'à une grotte au sommet d'une colline,
lieu de naissance de sa première vie.
De cette première vie, Oncle Boonmee ne se souvient de rien,
s'il était animal ou végétal, homme ou femme ;mais il sait à présent qu'il est prêt à aborder la mort avec apaisement.


MON AVIS
Ayant lu le pire et le meilleur sur la dernière palme d’or du festival de Cannes, j’ai abordé ONCLE BOONMEE avec une certaine appréhension.
En 2 mots : BOMBE CULTURELLE !
(Mon avis est à prendre avec réserve car ayant vécu 3 ans en ISSAN et mon épouse étant originaire de cette région je disposais de certains éléments qui m’on fortement aidés dans ce qu’à voulu exprimer Apichatpong Weerasethakul.)
Si l’on admet qu’un peuple peut aborder le surnaturel d’une façon différente,
Si l’on admet qu’un peuple intègre ce surnaturel à la vie de tous les jours
Si l’on admet qu’un peuple vit à un rythme différent du notre,
Alors on dispose des clés pour apprécier ce film qui est la mise en images de l’Âme Thaïlandaise.
A voir plusieurs fois pour arriver à saisir tous ce que veux exprimer Apichatpong Weerasethakul à travers une multitude de courtes séquences où simplement d’images qu’il faut saisir au vol
Je rajouterais une mention spéciale au jury du festival qui à su comprendre tout çà et non décerner une palme de circonstance.
(Festival s’étant déroulé durant les événements douloureux de Bangkok)
Film destiné aux amoureux de la Thaïlande et aux passionnés de culture différentes car ,
Il y à aussi énormément de scènes de la vie de tous les jours décrites avec humour ou tendresse et, qui sont absolument criantes de vérité.
Mon seul regret ? 1 heure 48, trop court